Quel plaisir de pouvoir prendre des vacances hors saison : pour notre semaine à Chamrousse, nous avons eu des journées très ensoleillées et des pistes très peu encombrées. (Le désavantage fut que le cours de snow d’A. ne comportait du coup aucun enfant).
Cette semaine a libéré un nouveau petit déclic chez moi. Je savais que je voulais ça : bouger quand on en a envie, où l’on veut. Mais ce n’est pas si facile de sauter le pas et de se dire « allez, je fais les sacs, je loue une voiture et on s’en va 2 jours ». Je ne sais pas comment font ceux qui partent ainsi et ne reviennent que plusieurs mois après sans l’avoir réellement planifier, mais je les envie énormément.
Nous, on cherche encore à s’appuyer sur une résidence d’artistes (l’avantage non négligeable étant financier). Est-ce pour légitimer le départ ? Le bousculer ? Nous rassurer par la présence d’un cadre qui nous est encore indispensable car rassurant ?
J’ai l’impression qu’en ayant mis un premier pied dedans avec cette semaine à contre-temps franchement assumée (R. qui décale des jours au travail, les enfants en âge d’être à l’école), ça me semble à nouveau à portée de bras. Aussitôt revenue à Paris, mon envie est encore plus forte de nous organiser des petites excursions à droite, à gauche. J’espère ne par perdre cet enthousiasme car j’ai l’intuition que ça me permettrait d’aller plus loin dans notre expérience de « liberté ».
Je veux faire ça vite, avant que le quotidien me rende à nouveau le pas trop grand à faire.
Alors, lorsque l’on a vu des amis, partis depuis des mois en camping-car et de passage à Paris, et qu’A. m’a demandé en les quittant « on peu les revoir demain ? », je me suis dis « saute sur l’occasion, oui, on peut aller les voir, il suffit de quelques heures de voiture, on en profitera pour brasser plus large et rendre visite à ceux que l’on voit trop peu souvent ! »
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